Un matin ensoleillé à Breendonk malgré une histoire sombre et lugubre.
Les élèves de deuxième année ont visité le fort de Breendonk. Durant la dernière guerre mondiale, ce fort a servi à emprisonner et déporter des Juifs, des résistants et d'autres groupes minoritaires.
C'est avec professionnalisme et enthousiasme que les guides rencontrés sur place ont captivé leur public grâce à des histoires interpellantes. Il est, en effet, important que les futurs officiers de la Défense soient conscients des cruels événements de l'histoire militaire.
Ce samedi 07 mars 2020, j’ai eu l’occasion de visiter le fort de Breendonk. Construit pour la ceinture de protection de la ville d’Anvers, cette fortification fut utilisée comme camp de concentration (Auffanglager) durant la Seconde Guerre mondiale. Cette visite fut plus que l’application du devoir de mémoire, elle fut une occasion pour moi d’en apprendre plus sur la situation belge durant la Seconde Guerre mondiale. Grâce à des guides passionnés et à leurs anecdotes souvent bien tristes, j’ai pu apprendre toute l’histoire des lieux et comprendre l’enfer qu’ont vécu les détenus du camp. Excellente manière de concrétiser les cours d’histoire et de droit des conflits armés, ce type de visite enseigne aux élèves les erreurs du passé. Et comme l’a repris Winston Churchill, « Le peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre ». Cet enseignement est donc particulièrement intéressant pour les futurs officiers de la Défense.
Adjt COC VANWERSCH
Le 7 mars, la 158e SSMW et la 173e POL ont visité le Mémorial National du Fort de Breendonk dont les murs froids en béton et en acier témoignent d’une des époques les plus sombres de l’histoire européenne. Situé à une vingtaine de kilomètres au sud du port d’Anvers, qui, en cas d’invasion, aurait dû servir de « réduit national » aux élites militaire et politique de la Belgique, le fort de Breendonk tombait entre les mains de la SS nazie après la reddition belge. Étant complètement à la merci de leurs tortionnaires sadiques, près de 3500 prisonniers politiques y devaient subir des coups, de l’humiliation et la faim durant la Deuxième Guerre mondiale. Si les gardiens d’antan ne cherchaient qu’à briser mentalement et physiquement les détenus en refoulant aux pieds la dignité humaine, le Mémorial s’engage aujourd’hui à véhiculer un message important : la défense et le respect de la déclaration universelle des droits de l’homme.
À une époque où les flux de réfugiés et les zones de conflit dans le monde entier ne cessent de croître, notre génération doit continuer à défendre des valeurs intemporelles telles que le respect ou le droit à la paix. Les affres du siècle précédent nous rappellent que la liberté et la démocratie ne sont pas des acquis évidents, mais que celles-ci sont, jusqu’à nos jours, encore sapées, voire anéanties dans trop de régions du monde.
Asp Offr MANONI