L'amiral de division Yves Dupont, issu de la 138e promotion Polytechnique, a rejoint l'École Royale Militaire en 1983 et a obtenu un diplôme d'ingénieur civil en télécommunications en 1988. Depuis le 17 décembre 2020, il est notre commandant d'école.
Dès 2013, le colonel d'aviation breveté d'état-major Lutgardis Claes, ancien élève de la 134ème promotion polytechnique, fait partie de la Représentation Permanente de la Belgique auprès des Nations Unies. Promue au grade de général-major d'aviation, elle est designée en tant que commandant de l'École Royale Militaire le 18 mai 2017. Le 17 décembre 2020, elle a remis le commandement à l'amiral de division Yves Dupont.
Le général-major Henk Robberecht, de la 132ème promotion polytechnique, commande l'École Royale Militaire du 25 mars 2014 au 18 mai 2017. Lorsqu'il quitte l'ERM, il est promu au grade de lieutenant-général et nommé inspecteur général.
Le général-major Harry Vindevogel, de la 130ème promotion polytechnique, commande l'École Royale Militaire du 27 juin 2004 au 25 mars 2014.
Le lieutenant-général aviateur Michel Singelé, de la 111ème promotion Toutes Armes, commande l'École Royale Militaire du 18 février 2004 au 27 juin 2008.
Le lieutenant-général Paul Georis, de la 117ème promotion polytechnique, commande l'École Royale Militaire du 20 décembre 1996 au 5 janvier 2004.
Le général-major José Dassy, ancien élève de la 111ème promotion polytechnique, commande l'École Royale Militaire du 30 juin 1994 au 20 décembre 1996.
Le général-major Claude Paelinck, de la 93ème promotion Toutes Armes, commande l'École Royale Militaire du 15 décembre 1989 au 30 juin 1994. En cette période, les grands travaux de rénovation de l'école sont entamés.
Le général-major Jean Chabotier, ancien élève de la 90ème promotion Toutes Armes, commande l'École Royale Militaire du 21 décembre 1984 au 15 décembre 1989.
Volontaire de guerre, Remi Boudin étudie à l'École Royale Militaire au sein de la 104Aème promotion Polytechnique de 1949 à 1955. A l'issue de ses études, il reste à l'école en tant que répétiteur de technique et emploi de l'armement. Il exerce les fonctions de directeur des études du 7 décembre 1973 au 30 juin 1978, avant de commander l'École Royale Militaire du 23 décembre 1981 au 21 décembre 1984.
Son séjour à l'École Royale Militaire au sein de la 100ème promotion Artillerie et Génie étant interrompu par l'invasion du 10 mai 1940, Georges Renson parachève ses études à l'école en 1946-1947. En 1967 il retourne à l'École Royale Militaire où il occupe d'abord la fonction de chargé de cours de recherche opérationnelle, puis, à partir de 1969, celle de directeur des études. Le 7 décembre 1973 le colonel Renson reprend le commandement de l'ERM et est promu au grade de général-major quelques semaines plus tard. Lieutenant-général, il quitte l'ERM le 23 décembre 1981.
Le général-major Paul Dath, de la 95ème promotion Artillerie et Génie, commande l'École Royale Militaire du 31 août 1970 au 7 décembre 1973.
Le général-major Léon Alen, issu de la 91ème promotion Artillerie et Génie, est désigné en tant que commandant de l'École Royale Militaire le 1 juillet 1966. Il introduit de nombreux changements dans les procédures de l'ERM, notamment en donnant plus de responsabilités aux élèves. Il quitte l'école le 31 août 1970.
Le colonel Ernest Engelen, ancien élève de la 89ème promotion Artillerie et Génie, est directeur des études de l'École Royale Militaire de 1961 au 10 janvier 1964. A cette date, promu au grade de général-major et par la suite lieutenant-général, il est nommé commandant de l'ERM, fonction qu'il exerce jusqu'au 1 juillet 1966.
Le général-major Emile Velghe, ancien élève de la 85ème promotion Artillerie et Génie, commande l'École Royale Militaire du 9 décembre 1959 au 10 janvier 1964.
Le lieutenant-général Charles Cumont, de la 80ème promotion Artillerie et Génie, est désigné en tant que commandant de l'École Royale Militaire le 7 novembre 1959. A peine quelques semaines plus tard, le 9 décembre 1959, il est nommé chef de l'Etat-Major général et quitte l'ecole.
Le général-major Henri Vanvreckom, ancien élève de la 83ème promotion Artillerie et Génie, commande l'École Royale Militaire du 21 ocobre 1956 au 7 novembre 1959.
Le général-major Jules Danneels, de la 85ème promotion Artillerie et Génie, commande l'École Royale Militaire du 21 avril 1951 au 21 octobre 1956. Sous son commandement, une importante modernisation de l'infrastructure de l'école est menée à bien.
Dès le mois d'août 1945, le major breveté d'état-major Georges Vanden Driessche, issu de la 64Aème promotion Infanterie et Cavalerie, exerce la fonction de commandant en second de l'état-major provisoire de l'École Royale Militaire. A la réouverture de l'école le 7 janvier 1946, il est directeur de l'instruction et des études militaires. Promu au grade de colonel, il remplace le général-major Georges Beernaerts du 20 août 1949 au 5 août 1950 temporairement à la tête de l'école, lorsque ce dernier est désigné comme chef de cabinet du ministre de la Défense nationale. Le général-major Vanden Driessche quitte l'ERM le 23 août 1950 pour reprendre le commandement de la 2ème Division.
Le colonel, ensuite général-major Georges Beernaerts, issu de la 79ème promotion Artillerie et Génie, commande l'École Royale Militaire du 11 avril 1946 au 21 avril 1951. Il réorganise la formation à l'école en reconciliant une formation militaire, physique et caractérielle avec des études scientifiques de niveau universitaire. En ceci, il est aidé par le professeur Louis Cauchie, le directeur des études. Etant désigné comme chef de cabinet du ministre de la Défense nationale du mois d'août 1949 au mois d'août 1950, le général-major Beernaerts est temporairement remplacé par le colonel breveté d'état-major Georges Vanden Driessche à la tête de l'École Royale Militaire.
Le colonel breveté d'état-major Mathieu Deleval, issu de la 74ème promotion Artillerie et Génie, est directeur des études à l'École Royale Militaire du 23 février 1939 au 10 mai 1940. Pendant la guerre, il travaille à l’Office des Travaux de l'Armée démobilisée (OTAD). Le mois d'août 1945 le retrouve en tant que commandant de l'École Royale Militaire. A la tête d'un état-major provisoire, il rétablit l'infrastructure de l'école, qui rouvre ses portes le 7 janvier 1946. Le colonel Deleval quitte l'école le 11 avril 1946.
Le général-major Victor Van Daele, de la 67ème promotion Artillerie et Génie, commande l'École Royale Militaire du 1 juillet 1939 au 10 mai 1940. A cette date, l'École Militaire est dissoute et le général-major Van Daele est initialement désigné comme directeur des fortifications et ensuite, le 25 mai 1940, en tant que commandant de la 7ème Division d'Infanterie.
Le lieutenant-général Albert Nyssens, ancien élève de la 61ème promotion Artillerie et Génie, succède au lieutenant-général Neefs à la tête de l'École Royale Militaire le 1 janvier 1936. Il dirige entre autres le dédoublement linguistique de la formation à l'école. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il œuvre pour améliorer le sort des élèves et du personnel de l'École Militaire.
Le lieutenant-général Félix Neefs, de la 57ème promotion Artillerie et Génie, commande l'École Militaire de 1927 à 1936. En 1935 il célèbre le centenaire de l'école. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il s'investit dans la Résistance.
Issu de la 44ème promotion Infanterie et Cavalerie, le colonel adjoint d'état-major Jean Van Emelen est nommé commandant en second de l'École Militaire le 26 juillet 1919. Lorsque le lieutenant-général Galet quitte l'école en 1926, il en devient le douzième commandant. Il exerce cette fonction jusqu'au 1 avril 1927. Lieutenant-général, il est appelé à commander le 1ier Corps d'Armée en 1934.
Le lieutenant-général Emile Galet de la 56ème promotion Artillerie et Génie, condisciple du Roi Albert I à l'École Militaire et par la suite son conseiller, est chargé, en tant que commandant de cette école à partir du 1 mai 1919, de sa reconstitution. Le 3 juin 1926 il est nommé chef de l'Etat-Major général.
Ancien élève de la 41ème promotion Artillerie et Génie, le général-major Eugène Cuvelier exerce dès 1884 les fonctions de répétiteur et professeur militaire de construction, architecture et géologie à l'École Militaire. En 1907 il y est nommé examinateur permanent de mathématiques. Il est désigné en qualité de commandant de l'école le 28 janvier 1914, mais est contraint de quitter ses élèves à la mobilisation du 1 août 1914.
Issu de la 33ème promotion Artillerie et Génie, le lieutenant-général Gérard Georges Leman exerce successivement les fonctions de répétiteur d'art militaire et de fortification, professeur militaire, examinateur permanent et, à partir de 1894, directeur des études à l'École Militaire. Il commande cette école dès 1905. En tant que commandant, "l'homme qui ne sourit jamais", il attend que les élèves et le cadre adhèrent aux normes les plus strictes. Il quitte l'École Militaire le 31 janvier 1914 pour reprendre le commandement de la 3ème Division d'Armée et la Position fortifiée de Liège. Le 5 août 1914, grièvement blessé, il est fait prisonnier de guerre dans les décombres du fort de Loncin.
Le lieutenant-général Henri François Bruylant étudie à l'École Militaire au sein de la 23ème promotion Artillerie et Génie. En 1872 il est désigné comme inspecteur des études à cette école, mais quitte cette fonction l'année suivante pour l'Etat-Major de l'Artillerie. Il est le huitième commandant de l'École Militaire, de 1899 à 1905.
Le lieutenant-général Joseph Marie De Tilly, ancien élève de la 19ème promotion Artillerie et Génie, est désigné en 1864 comme répétiteur d'artillerie à l'École Militaire. Auteur de nombreux ouvrages relatifs aux mathématiques, il commande cette école de 1889 à 1899.
Le colonel Eugène Lasserre, ancien élève de la 14ème promotion Artillerie et Génie, est remarqué par le général Henri Alexis Brialmont comme un des plus brillants officiers du génie et chargé du cours de fortification permanente à l'École Militaire. En 1886, il devient le sixième commandant de cette école. Le 25 décembre 1899 il est admis à a retraite, qu'il consacre entièrement à l'étude des mathématiques.
Comme les lieutenants-généraux Henri Alexis Brialmont et Emile Vautier, le lieutenant-général Camille Jacmart est issu de la 5ème promotion Artillerie et Génie. Il commande l'École Militaire de 1885 à 1886. Il est député à la Chambre des Représentants de 1888 à 1892. Président du comité directeur de la Société anti-esclavagiste de Belgique, il est à la base de l'envoi de quatre expéditions militaires en Afrique entre 1890 et 1893.
Le lieutenant-général Emile Maximilien Vautier étudie à l'École Militaire de 1839 à 1844 au sein de la 5ème promotion Artillerie et Génie, avec les futurs lieutenants-généraux Henri Alexis Brialmont et Camille Jacmart. En 1852 il est désigné comme répétiteur et en 1861 comme professeur militaire du cours d'artillerie à l'École Militaire. Il commande l'École Militaire de 1879 à 1885.
Le lieutenant-général Jean-Baptiste Liagre étudie à l'École Militaire de 1834 à 1838 au sein de la 1ère promotion Artillerie et Génie. En 1841 il devient le répétiteur d'Adolphe Quelelet pour les cours d'astronomie et géodésie, et son adjoint à l’Observatoire de Bruxelles. En 1846 le capitaine Liagre est désigné comme inspecteur des études à l'École Militaire et en 1850 il y est nommé professeur militaire de topographie. A partir de 1864 il est le directeur des études de l'école. De 1869 à 1879 il est le 3ème commandant de l’École Militaire, premier commandant d'origine belge. En 1879 il devient Ministre de la Guerre.
Issu de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, le lieutenant-général Guillaume Adolphe Nerenburger participe en tant que jeune officier aux combats de septembre 1830 à Bruxelles et au siège de la citadelle d’Anvers en 1832. En 1834, lors de la création de l’École Militaire, il est chargé d’enseigner le cours de géométrie descriptive. En 1843, il est attaché au dépôt de guerre dont il devient le directeur général en 1845. Il est le second commandant de l'École Militaire, de 1863 à 1869.
Issu de l'Ecole polytechnique de Paris, le lieutenant-général Jean-Jacques Edouard Chapelié, est invité par le Roi Léopold I à créer l'École Militaire de Belgique. Il en est le premier commandant, de 1834 à 1863.